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Sagano et Arashiyama sont deux quartiers de Kyoto situés de part et d’autre de la rivière Hozu.
Un forfait est proposé depuis Kyoto pour relier Sagano à bord d’un vieux train d’époque, pour ensuite revenir sur Arashiyama à bord d’un bateau

La balade vaut le coup d’œil, notamment le retour sur l’eau, très rarement mouvementé et qui réserve quelques très jolis panoramas.

Une fois arrivé sur Arashiyama, profitez en pour visiter le quartier, une véritable splendeur au printemps puisque les cerisiers en fleurs y sont alors éclatants, de plus les petits magasins artisanaux disséminés parfois un peu à l’écart des sentiers battus proposent des produits bien plus intéressants que ceux que l’on peut trouver en ville, et le tout à un prix très correct.

Arashiyama est un quartier très riche plastiquement parlant. Après avoir traversé le TOGETSUKYO (célèbre pont de Kyoto, qui apparaît dans de nombreuses séries télévisées locales), vous pourrez à loisir visiter quelques temples, ou bien flâner au rythme de surprenantes ballades bucoliques, au milieu des cerisiers ou encore des forêts de bambous.


TENRYUJI (Temple du Dragon Céleste)

Le TENRYUJI est un temple zen qui fut construit en 1339 en mémoire de l’Empereur Godaigo, sur les ruines même de la résidence du défunt.
En 1995 le site fut inscrit par l’Unesco au registre du Patrimoine de l’Humanité. Le jardin serait la seule partie du bâtiment à avoir survécu aux divers incendies ayant rythmé l’histoire du temple.

RAKUSHISHA est le nom que porte l’ancienne demeure du poète Kyorai Mukai, l’un des dix disciples du célèbre Bashô (1644-1694), premier grand poète de Haïku japonais. Après la mort du Maître, Kyorai eut la lourde tache de continuer à faire vivre le style authentique de Bashô.

Le Maître se rendit trois fois à RAKUSHISHA : en 1689, 1691, et 1694. Bashô profita de sa seconde visite pour écrire Saga Nikki (Le Journal de la saga). Quelques pierres dissimulées ça et là dans les jardins témoignent de ces magnifiques Haïkus, ici gravés à même le roc :

Samidare ya
Shikishi hegitaru
Kabe no ato

summer rains
trace of a poem card
torn off the wall

Le haïku précédent est celui par lequel Bashô clôtura Saga Nikki.

Quelques Haïkus de Bashô, traduits en français :

Le vent d'automne
Plus blanc
Que les pierres de la colline rocheuse.

Le croissant éclaire
La terre brumeuse.
Fleurs de sarrasin.

ADASHINÔ NEMBUTSUJI (Temple du champ hanté).
Ce temple bouddhique est véritablement considéré comme un champ hanté. Des milliers de bouddhas en pierre furent retrouvés ici et un temple fut construit pour en sauver les âmes.

Les photos y sont interdites, si je me suis permis d’en prendre c’est uniquement parce que … je l’ignorais (mais puisque je vous le dis…)

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